La Cité De Dieu Saint Augustin Livre Xix

La Cité de Dieu de Saint Augustin : Livre XIX

Dans le livre XIX de son ouvrage “La Cité de Dieu”, Saint Augustin s’attaque à la question épineuse du mal. Il argumente que le mal n’est pas une substance ou une entité distincte, mais plutôt une corruption ou une privation de bien. Selon Augustin, le mal est le résultat du libre arbitre des créatures, qui peuvent choisir de s’éloigner de Dieu et de sa volonté.

Le problème du mal

La question du mal

Augustin reconnaît que l’existence du mal est un paradoxe apparent, car Dieu est censé être tout-puissant et bienveillant. Comment le mal peut-il exister dans un monde créé par un tel Dieu ?

La réponse d'Augustin

Augustin soutient que le mal n’est pas créé par Dieu, mais plutôt qu’il est le résultat des choix des créatures. Il compare le mal à l’ombre, qui n’existe que parce qu’il y a de la lumière. De même, le mal n’existe que parce que le bien existe.

La nature du mal

La corruption du bien

Augustin affirme que le mal est une corruption ou une privation de bien. Il n’est pas une entité distincte, mais plutôt une distorsion ou une diminution de ce qui est bon. Par exemple, la maladie est une corruption de la santé, et le péché est une corruption de la vertu.

Le rôle du libre arbitre

Augustin souligne que le mal n’est possible que parce que les créatures ont le libre arbitre. Si elles étaient déterminées à faire le bien, le mal n’existerait pas. Cependant, le libre arbitre permet aux créatures de s’éloigner de Dieu et de choisir le mal.

Les conséquences du mal

La souffrance et la douleur

Le mal a des conséquences néfastes pour les individus et la société. Il entraîne la souffrance, la douleur et la mort. Augustin reconnaît que ces maux sont difficiles à comprendre, mais il soutient qu’ils font partie du plan de Dieu pour le monde.

Le jugement et la rédemption

Augustin enseigne que ceux qui font le mal seront jugés et punis pour leurs actes. Cependant, il croit également à la rédemption et à la grâce de Dieu. Ceux qui se repentent de leurs péchés peuvent être pardonnés et sauvés.

Conclusion

Le livre XIX de “La Cité de Dieu” de Saint Augustin fournit une perspective fascinante sur le problème du mal. Augustin soutient que le mal n’est pas une substance ou une entité distincte, mais plutôt une corruption ou une privation de bien. Il affirme que le mal est le résultat du libre arbitre des créatures et qu’il a des conséquences néfastes pour les individus et la société. Cependant, Augustin croit également que le mal fait partie du plan de Dieu pour le monde et que les pécheurs peuvent être pardonnés et sauvés par la grâce de Dieu.

## Points clés sur “La Cité de Dieu de Saint Augustin, Livre XIX”

Voici quelques points clés sur “La Cité de Dieu de Saint Augustin, Livre XIX” en français :

• Le mal est une corruption du bien.
• Le mal est le résultat du libre arbitre.
• Le mal a des conséquences néfastes.
• Les pécheurs peuvent être pardonnés et sauvés.

Ces points résument les principaux arguments d’Augustin sur le problème du mal dans le Livre XIX de “La Cité de Dieu”.

Le mal est une corruption du bien.

Selon Saint Augustin, le mal n’est pas une substance ou une entité distincte, mais plutôt une corruption ou une privation de bien. Il compare le mal à l’ombre, qui n’existe que parce qu’il y a de la lumière. De même, le mal n’existe que parce que le bien existe.

• Le mal est une distorsion du bien.

  Le mal n’est pas quelque chose de positif ou de réel en soi. C’est plutôt une distorsion ou une corruption du bien. Par exemple, la maladie est une corruption de la santé, et le péché est une corruption de la vertu.

• Le mal est une privation de bien.

  Le mal est également une privation de bien. Lorsque quelque chose est privé de bien, il devient mauvais. Par exemple, un corps sans vie est privé de la vie, et une âme sans vertu est privée du bien.

• Le mal n’est pas créé par Dieu.

  Augustin souligne que le mal n’est pas créé par Dieu. Dieu est souverainement bon et ne peut créer que des choses bonnes. Le mal est plutôt le résultat des choix des créatures, qui peuvent choisir de s’éloigner de Dieu et de sa volonté.

La doctrine d’Augustin selon laquelle le mal est une corruption du bien a des implications importantes pour notre compréhension du monde. Elle nous aide à comprendre que le mal n’est pas une force indépendante, mais plutôt un parasite qui s’accroche au bien. Elle nous aide également à comprendre que le mal peut être vaincu en rétablissant le bien.

Le mal est le résultat du libre arbitre.

Saint Augustin croyait que le mal est le résultat du libre arbitre des créatures. Il soutenait que Dieu a créé les créatures avec la capacité de choisir entre le bien et le mal. Lorsque les créatures choisissent le mal, elles s’éloignent de Dieu et de sa volonté.

• Le libre arbitre est un don de Dieu.

  Augustin considérait le libre arbitre comme un don de Dieu. Il croyait que Dieu a donné aux créatures le libre arbitre afin qu’elles puissent le choisir librement et l’aimer. Le libre arbitre est donc un aspect essentiel de la nature humaine.

• Le libre arbitre peut être utilisé pour le bien ou pour le mal.

  Les créatures peuvent utiliser leur libre arbitre pour choisir le bien ou le mal. Lorsqu’elles choisissent le bien, elles se rapprochent de Dieu et de sa volonté. Lorsqu’elles choisissent le mal, elles s’éloignent de Dieu et de sa volonté.

• Le mal est le résultat des mauvais choix des créatures.

  Augustin croyait que le mal est le résultat des mauvais choix des créatures. Lorsque les créatures choisissent le mal, elles agissent contre la volonté de Dieu. Le mal n’est donc pas créé par Dieu, mais plutôt par les créatures elles-mêmes.

La doctrine d’Augustin selon laquelle le mal est le résultat du libre arbitre a des implications importantes pour notre compréhension du monde. Elle nous aide à comprendre que le mal n’est pas une force indépendante, mais plutôt le résultat des choix des créatures. Elle nous aide également à comprendre que nous sommes responsables de nos propres actions et que nous devons choisir le bien plutôt que le mal.

Le mal a des conséquences néfastes.

Saint Augustin croyait que le mal a des conséquences néfastes pour les individus et la société. Il soutenait que le mal conduit à la souffrance, à la douleur et à la mort. Il croyait également que le mal peut corrompre l’âme et mener au péché.

Voici quelques-unes des conséquences néfastes du mal :

• Le mal conduit à la souffrance et à la douleur.

  Le mal peut causer de grandes souffrances et douleurs aux individus. Par exemple, la violence, la guerre et la maladie peuvent entraîner des souffrances physiques et émotionnelles.

• Le mal conduit à la mort.

  Le mal peut également conduire à la mort. Par exemple, le meurtre, la famine et la maladie peuvent entraîner la mort.

• Le mal corrompt l’âme.

  Le mal peut également corrompre l’âme. Par exemple, le péché peut conduire à la perte de la vertu et à la damnation éternelle.

• Le mal conduit au péché.

  Le mal peut également conduire au péché. Par exemple, la tentation peut conduire les gens à commettre des péchés.

Les conséquences néfastes du mal sont un rappel de la puissance destructrice du mal. Le mal est une force réelle qui peut causer de grands dommages aux individus et à la société. Nous devons être conscients des dangers du mal et faire tout notre possible pour l’éviter.

Les pécheurs peuvent être pardonnés et sauvés.

Saint Augustin croyait que même si les pécheurs commettent des actes répréhensibles, ils peuvent être pardonnés et sauvés par la grâce de Dieu. Il soutenait que la miséricorde de Dieu est infinie et qu’il est toujours prêt à pardonner ceux qui se repentent de leurs péchés.

Voici comment les pécheurs peuvent être pardonnés et sauvés :

• Les pécheurs doivent se repentir de leurs péchés.

  La première étape vers le pardon et le salut est la repentance. Les pécheurs doivent reconnaître leurs péchés et en être sincèrement désolés. Ils doivent également être déterminés à ne plus pécher à l’avenir.

• Les pécheurs doivent demander pardon à Dieu.

  Une fois que les pécheurs se sont repentis de leurs péchés, ils doivent demander pardon à Dieu. Ils peuvent le faire par la prière ou par d’autres moyens. Dieu est toujours prêt à pardonner ceux qui lui demandent sincèrement pardon.

• Les pécheurs doivent recevoir le pardon de Dieu.

  Lorsque les pécheurs demandent pardon à Dieu, il leur pardonne. Dieu est miséricordieux et il ne veut pas que les pécheurs soient perdus. Il leur donne la grâce de leur pardonner leurs péchés et de les sauver.

• Les pécheurs doivent vivre une vie nouvelle.

  Une fois que les pécheurs ont reçu le pardon de Dieu, ils doivent vivre une vie nouvelle. Ils doivent s’efforcer de vivre selon les commandements de Dieu et d’éviter le péché. Dieu leur donne la grâce de vivre une vie nouvelle et de parvenir au salut.

La doctrine d’Augustin selon laquelle les pécheurs peuvent être pardonnés et sauvés est une source d’espoir pour tous ceux qui ont péché. Elle nous rappelle que Dieu est miséricordieux et qu’il est toujours prêt à pardonner ceux qui se repentent de leurs péchés. Nous devons avoir confiance en la miséricorde de Dieu et nous efforcer de vivre une vie nouvelle dans le Christ.