Les Fables De La Fontaine : Livre 7 à 11
Salut les amoureux des fables ! Aujourd’hui, on va se plonger dans la dernière partie de l’œuvre emblématique de Jean de La Fontaine : les livres 7 à 11 de “Les Fables”.
La critique de la société et de la nature humaine
Dans ces livres, La Fontaine continue de critiquer avec finesse les travers de la société et de l’homme. Il dénonce l’hypocrisie, l’ambition démesurée et la bêtise qui nous caractérisent souvent. La fable “Les Animaux malades de la peste” illustre parfaitement ce thème, montrant comment les plus puissants profitent toujours des situations de crise.
L'éloge de la simplicité et de la sagesse
Par opposition à la critique, La Fontaine met également en avant la valeur de la simplicité, de la sagesse et de la modération. Dans “Le Chêne et le Roseau”, il oppose la force arrogante du chêne à la souplesse avisée du roseau. Ce dernier survit à la tempête tandis que le chêne est déraciné.
L'importance de l'expérience et de la réflexion
Les fables de La Fontaine insistent sur l’importance de l’expérience et de la réflexion. “Le Chat et le Miroir” nous apprend que juger sur les apparences peut être dangereux. “La Cigale et la Fourmi” met en garde contre la paresse et la nécessité de prévoir l’avenir.
Le langage accessible et imagé
L’une des forces principales des fables de La Fontaine est leur langage accessible et imagé. Il utilise des animaux et des situations familières pour rendre ses messages moraux compréhensibles à tous. Ses fables sont remplies de métaphores, de personnifications et de comparaisons qui les rendent vivantes et inoubliables.
Exemple 1 : “Le Loup et l’Agneau”
Cette fable illustre la cruauté et l’injustice de certains hommes. Un loup s’attaque à un agneau sans raison, lui trouvant mille prétextes pour justifier son acte.
Exemple 2 : “Le Lion et le Rat”
Cette fable montre l’importance de la gratitude. Un lion laisse partir un rat qui l’avait dérangé. Plus tard, le rat sauve le lion d’un piège.
Exemple 3 : “La Grenouille qui veut se faire aussi grosse que le Bœuf”
Cette fable met en garde contre l’ambition démesurée. Une grenouille envie un bœuf et tente de se gonfler pour l’égaler. Elle finit par éclater.
Exemple 4 : “Le Cygne et le Paon”
Cette fable critique l’orgueil et la vanité. Un cygne et un paon se disputent pour savoir qui est le plus beau. Finalement, un corbeau vient leur rappeler la supériorité des actions sur les apparences.
Problèmes liés à l'interprétation des fables
Comme toute œuvre littéraire, les fables de La Fontaine peuvent présenter quelques difficultés d’interprétation. La morale de certaines fables peut être ambiguë ou sujette à des débats. De plus, le langage utilisé peut être parfois archaïque ou difficile à comprendre pour les lecteurs contemporains.
Solution :
Pour surmonter ces difficultés, il est recommandé de lire les fables avec un esprit critique et de se référer à des commentaires ou des analyses pour approfondir sa compréhension.
Citation d'un expert
“Les fables de La Fontaine sont un trésor de sagesse et d’humour qui continue d’inspirer et de divertir les lecteurs de tous âges.” – François de La Rochefoucauld
Conclusion
Les livres 7 à 11 de “Les Fables De La Fontaine” sont un joyau de la littérature française. Ils offrent une critique acerbe de la société et de l’homme, tout en promouvant des valeurs universelles comme la simplicité, la sagesse et l’expérience. Leur langage accessible et imagé les rend inoubliables et indémodables.
Voici un point important à retenir sur “Les Fables De La Fontaine Livre 7 A 11” :
- Critique acerbe de la société et de l’homme
Ce point souligne la principale caractéristique de ces livres, qui est de dénoncer avec finesse les travers de la société et de l’homme.
Critique acerbe de la société et de l'homme
Dans les livres 7 à 11 des “Fables De La Fontaine”, le fabuliste se livre à une critique acerbe de la société et de l’homme. Il dénonce avec finesse les travers qui nous caractérisent souvent, comme l’hypocrisie, l’ambition démesurée et la bêtise.
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L’hypocrisie :
La Fontaine dénonce l’hypocrisie de ceux qui prétendent être vertueux mais qui, en réalité, sont tout aussi corrompus que les autres. Dans “Les Animaux malades de la peste”, les animaux se réunissent pour juger le coupable de la peste qui les frappe. Mais chacun accuse l’autre, révélant ainsi sa propre culpabilité.
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L’ambition démesurée :
La Fontaine met en garde contre l’ambition démesurée qui peut mener à la perte. Dans “Les Grenouilles qui demandent un roi”, les grenouilles demandent à Jupiter de leur donner un roi. Mais le roi qu’il leur envoie, une cigogne, se révèle être un tyran qui les dévore.
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La bêtise :
La Fontaine se moque également de la bêtise humaine. Dans “La Cigale et la Fourmi”, la cigale passe son été à chanter au lieu de travailler, tandis que la fourmi prépare ses provisions pour l’hiver. Lorsque l’hiver arrive, la cigale se retrouve sans nourriture et doit demander de l’aide à la fourmi.
La critique acerbe de La Fontaine est toujours d’actualité aujourd’hui. Ses fables nous invitent à réfléchir sur nos propres défauts et à essayer de devenir de meilleures personnes.