Livre De Naomi Klein La Stratégie Du Choc

Hey les amis ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un livre super intéressant que j’ai lu récemment : “La Stratégie du choc” de Naomi Klein.

C’est quoi, “La Stratégie du choc” ?

Ce livre, qui a remporté le Prix national du livre du Canada, explore le rôle du choc et de l’autoritarisme dans la mise en œuvre de politiques controversées. Klein soutient que les élites au pouvoir utilisent souvent des événements traumatiques, tels que des catastrophes naturelles ou des guerres, pour imposer des changements radicaux qui seraient autrement rejetés par la population.

Les 4 piliers de la stratégie du choc

1. Créer un état de choc

Les élites profitent d’événements traumatiques pour provoquer le chaos et la désorientation au sein de la population, la rendant plus vulnérable aux politiques autoritaires.

2. Imposer des mesures d'urgence

Sous prétexte de protéger les citoyens, les gouvernements mettent en place des mesures d’urgence qui restreignent les libertés individuelles et concentrent le pouvoir entre les mains de quelques-uns.

3. Privatiser le profit, socialiser les pertes

Les entreprises privées s’emparent des ressources publiques privatisées, tandis que les coûts des politiques d’austérité sont supportés par le grand public.

4. Démolir les structures démocratiques

Les institutions démocratiques, telles que les syndicats et les organisations de la société civile, sont affaiblies ou supprimées pour empêcher toute résistance aux changements imposés.

Exemples réels de la stratégie du choc

• L’invasion de l’Irak en 2003, qui a conduit à la privatisation de l’industrie pétrolière irakienne et à l’émergence de milices sectaires.
• L’ouragan Katrina en 2005, qui a été utilisé pour justifier l’élargissement du contrôle fédéral sur la Nouvelle-Orléans et la privatisation des écoles publiques.
• La crise financière de 2008, qui s’est traduite par des programmes de sauvetage pour les banques et des mesures d’austérité pour les citoyens.
• La pandémie de COVID-19, qui a donné lieu à des mesures d’urgence et à des restrictions des libertés individuelles dans de nombreux pays.

Problèmes avec “La Stratégie du choc”

Bien que le livre de Klein ait reçu des éloges pour son exploration de la dynamique du pouvoir, il a également été critiqué pour certaines de ses affirmations. Certains critiques affirment qu’elle surestime l’influence des élites et sous-estime la résistance des mouvements sociaux.

Solutions aux problèmes de la stratégie du choc

Pour contrer la stratégie du choc, Klein suggère des mesures telles que :

• Renforcer les institutions démocratiques
• Promouvoir la participation citoyenne
• Protéger les droits de l’homme
• Éduquer le public sur les tactiques de la stratégie du choc

“La Stratégie du choc” est un livre puissant qui met en lumière les dangers posés par l’utilisation du traumatisme et de l’autoritarisme pour imposer des changements politiques. En comprenant les mécanismes de la stratégie du choc, nous pouvons mieux résister à ses effets néfastes et protéger nos démocraties.

Points clés sur "La Stratégie du choc" de Naomi Klein

• Choc et autoritarisme
• Privatisation des profits
• Socialisation des pertes
• Démolition des structures démocratiques

Choc et autoritarisme

Selon Naomi Klein, la stratégie du choc repose sur l’utilisation du choc et de l’autoritarisme pour imposer des changements radicaux qui seraient autrement rejetés par la population. Les élites au pouvoir profitent d’événements traumatiques, tels que des catastrophes naturelles, des guerres ou des crises économiques, pour créer un état de chaos et de désorientation. Dans cet état de choc, les citoyens sont plus susceptibles d’accepter des mesures autoritaires qui restreignent leurs libertés et concentrent le pouvoir entre les mains de quelques-uns.

Klein cite de nombreux exemples de la stratégie du choc dans l’histoire récente. Par exemple, après l’ouragan Katrina en 2005, le gouvernement américain a suspendu les libertés civiles à la Nouvelle-Orléans et a autorisé les entreprises privées à prendre le contrôle des écoles publiques. De même, après la crise financière de 2008, les gouvernements ont mis en œuvre des mesures d’austérité qui ont fait supporter le poids de la crise aux citoyens ordinaires, tout en sauvant les banques et les autres institutions financières.

La stratégie du choc est une menace sérieuse pour la démocratie. En utilisant le choc et l’autoritarisme pour imposer des changements radicaux, les élites au pouvoir sapent les institutions démocratiques et érodent la confiance du public dans le gouvernement. Il est essentiel de comprendre les mécanismes de la stratégie du choc afin de mieux résister à ses effets néfastes et de protéger nos démocraties.

Privatisation des profits

L’un des piliers de la stratégie du choc est la privatisation des profits. Cela signifie que les entreprises privées s’emparent des ressources publiques privatisées, tandis que les coûts des politiques d’austérité sont supportés par le grand public.

• Exemple 1 : Après l’ouragan Katrina en 2005, le gouvernement américain a privatisé les écoles publiques de la Nouvelle-Orléans. Cela signifie que les écoles étaient désormais gérées par des entreprises privées, qui pouvaient faire des profits en facturant des frais de scolarité et en réduisant les coûts.
• Exemple 2 : Après la crise financière de 2008, les gouvernements ont sauvé les banques et autres institutions financières, qui étaient responsables de la crise. Cependant, les coûts de ces renflouements ont été supportés par les citoyens ordinaires, sous forme de mesures d’austérité et de hausses d’impôts.
• Exemple 3 : Dans de nombreux pays, les services publics tels que l’eau, l’électricité et les transports ont été privatisés. Cela signifie que ces services sont désormais fournis par des entreprises privées, qui peuvent faire des profits en augmentant les prix et en réduisant les coûts.

La privatisation des profits est une conséquence néfaste de la stratégie du choc. Elle conduit à une concentration des richesses entre les mains de quelques-uns, tandis que le grand public supporte le poids des coûts. Il est essentiel de résister à la privatisation des profits et de protéger les services publics.

Socialisation des pertes

Un autre pilier de la stratégie du choc est la socialisation des pertes. Cela signifie que les coûts des politiques d’austérité et des crises économiques sont supportés par le grand public, tandis que les entreprises privées s’emparent des profits.

• Exemple 1 : Après la crise financière de 2008, les gouvernements ont sauvé les banques et autres institutions financières, qui étaient responsables de la crise. Cependant, les coûts de ces renflouements ont été supportés par les citoyens ordinaires, sous forme de mesures d’austérité et de hausses d’impôts.
• Exemple 2 : Dans de nombreux pays, les services publics tels que l’eau, l’électricité et les transports ont été privatisés. Cela signifie que ces services sont désormais fournis par des entreprises privées, qui peuvent faire des profits en augmentant les prix et en réduisant les coûts. Cependant, si ces entreprises font des pertes, ce sont souvent les contribuables qui doivent les renflouer.
• Exemple 3 : Les mesures d’austérité mises en œuvre par les gouvernements en réponse à la pandémie de COVID-19 ont eu un impact disproportionné sur les travailleurs à faible revenu et les personnes marginalisées. Ces personnes ont perdu leur emploi, leur logement et leur accès aux services essentiels, tandis que les grandes entreprises et les riches ont continué à prospérer.

La socialisation des pertes est une conséquence injuste de la stratégie du choc. Elle conduit à une concentration des richesses entre les mains de quelques-uns, tandis que le grand public supporte le poids des coûts. Il est essentiel de résister à la socialisation des pertes et de protéger les services publics.

Démolition des structures démocratiques

Le quatrième pilier de la stratégie du choc est la démolition des structures démocratiques. Cela signifie que les institutions démocratiques, telles que les syndicats, les organisations de la société civile et les médias indépendants, sont affaiblies ou supprimées afin d’empêcher toute résistance aux changements imposés.

• Exemple 1 : Après le coup d’État militaire en Égypte en 2013, le gouvernement a interdit les Frères musulmans, le plus grand groupe d’opposition du pays. Le gouvernement a également réprimé les médias indépendants et arrêté des journalistes critiques.
• Exemple 2 : En Turquie, le gouvernement du président Recep Tayyip Erdoğan a emprisonné des journalistes, fermé des médias indépendants et purgé des fonctionnaires critiques. Ces mesures ont considérablement affaibli la démocratie turque.
• Exemple 3 : Aux États-Unis, le gouvernement a adopté des lois qui rendent plus difficile le vote pour les minorités et les personnes à faible revenu. Le gouvernement a également tenté de discréditer les médias indépendants et de réduire le financement des organisations de la société civile.

La démolition des structures démocratiques est une menace sérieuse pour la démocratie. En affaiblissant ou en supprimant les institutions démocratiques, les élites au pouvoir peuvent imposer des changements radicaux sans craindre de résistance. Il est essentiel de protéger les structures démocratiques et de résister à toute tentative de les affaiblir.