Qui a choisi les livres de la Bible ?
C’est une question intéressante, et la réponse n’est pas aussi simple que vous pourriez le penser. La Bible a été écrite sur une période d’environ 1 500 ans, par une variété d’auteurs différents. Alors, qui a décidé quels livres seraient inclus dans la Bible, et quels livres seraient laissés de côté ?
Les premiers chrétiens
Les premiers chrétiens ont joué un rôle important dans la détermination des livres qui seraient inclus dans la Bible. Ils ont rassemblé et préservé les écrits des apôtres et d’autres premiers dirigeants chrétiens. Ces écrits comprenaient les évangiles, les épîtres et d’autres textes qui ont été considérés comme étant inspirés par Dieu. Chaque communauté chrétienne manuscrits ont été copiés et transmis à d’autres communautés. C’est ainsi que ces textes ont été largement diffusés et lus dans les églises.
Les conciles de l'Église
Au fil du temps, l’Église a organisé des conciles pour discuter et débattre des différents livres qui pourraient être inclus dans le Nouveau Testament. L’un des conciles les plus importants a été le Concile de Trente, qui s’est tenu de 1545 à 1563. Le Concile de Trente a officiellement établi le canon du Nouveau Testament, qui se compose de 27 livres.
Les apocryphes
En plus des livres qui ont été inclus dans la Bible, il existe également un certain nombre d’autres livres qui ont été écrits dans la même période et qui sont considérés comme étant apocryphes. Ces livres ne sont pas inclus dans la Bible parce qu’ils ne sont pas considérés comme étant inspirés par Dieu. Cependant, certains chrétiens les considèrent toujours comme étant des écrits précieux et les lisent pour plus d’informations sur l’histoire et la culture du peuple juif.
Les problèmes de traduction
L’un des problèmes liés aux livres de la Bible est celui de la traduction. La Bible a été écrite en hébreu, araméen et grec, et elle a été traduite dans de nombreuses autres langues au fil des siècles. Certaines traductions sont plus précises que d’autres, et il peut parfois y avoir des erreurs ou des interprétations différentes qui peuvent affecter le sens du texte.
Conclusion
La question de savoir qui a choisi les livres de la Bible est une question complexe, et il n’y a pas de réponse simple. Cependant, il est important de se rappeler que la Bible est une collection d’écrits inspirés par Dieu, et qu’elle a été transmise à travers les siècles pour nous guider et nous inspirer.
Voici quelques points importants à retenir sur “Qui a choisi les livres de la Bible” :
- Premiers chrétiens
- Conciles de l’Église
- Apocryphes
- Problèmes de traduction
Ces points résument les principaux aspects du processus de sélection et de canonisation des livres de la Bible.
Premiers chrétiens
Les premiers chrétiens ont joué un rôle crucial dans la détermination des livres qui seraient inclus dans la Bible. Ils ont rassemblé et préservé les écrits des apôtres et d’autres premiers dirigeants chrétiens, qui comprenaient les évangiles, les épîtres et d’autres textes considérés comme inspirés par Dieu.
- Collecte et préservation : Les premiers chrétiens ont reconnu l’importance de préserver les enseignements et les écrits des apôtres. Ils ont collecté et copié ces écrits, les partageant entre les différentes communautés chrétiennes.
- Reconnaissance de l’inspiration divine : Les premiers chrétiens croyaient que les écrits des apôtres étaient inspirés par Dieu et contenaient des vérités essentielles pour la foi et la pratique chrétiennes. Ils ont donc accordé une grande valeur à ces écrits et les ont considérés comme faisant autorité.
- Transmission orale et écrite : Dans les premiers temps du christianisme, les enseignements et les écrits des apôtres étaient principalement transmis oralement. Cependant, au fil du temps, les chrétiens ont commencé à mettre ces enseignements par écrit pour les préserver et les diffuser plus largement.
- Diversité des écrits : Les écrits collectés par les premiers chrétiens présentaient une grande diversité, allant des récits historiques (évangiles) aux lettres d’instruction (épîtres) et aux écrits prophétiques (Apocalypse). Cette diversité reflétait les différents aspects de la foi et de la pratique chrétiennes.
- Reconnaissance progressive : Le processus de reconnaissance des livres du Nouveau Testament comme faisant autorité a été progressif. Au fur et à mesure que les écrits des apôtres circulaient et étaient lus dans les communautés chrétiennes, certains écrits ont commencé à être largement acceptés et considérés comme inspirés, tandis que d’autres ont été débattus ou contestés.
Les premiers chrétiens ont joué un rôle essentiel dans la préservation et la reconnaissance des écrits qui allaient devenir le Nouveau Testament. Leur collecte, leur préservation et leur reconnaissance de l’inspiration divine de ces écrits ont jeté les bases de la Bible que nous connaissons aujourd’hui.
Conciles de l'Église
Les conciles de l’Église ont joué un rôle important dans la détermination des livres qui seraient inclus dans le Nouveau Testament. Ces conciles étaient des rassemblements d’évêques et d’autres dirigeants chrétiens qui se réunissaient pour discuter et prendre des décisions sur des questions doctrinales et pratiques.
- Concile de Nicée (325) : Ce concile a été convoqué par l’empereur Constantin pour résoudre les controverses sur la nature de Jésus-Christ. Bien qu’il ne se soit pas spécifiquement concentré sur le canon du Nouveau Testament, le Concile de Nicée a affirmé l’autorité des Écritures et a condamné certaines hérésies qui remettaient en question l’inspiration divine de certains livres.
- Concile d’Hippone (393) : Ce concile a établi une liste officielle des livres du Nouveau Testament qui comprenait 27 livres. Cette liste a été largement acceptée par les Églises d’Afrique du Nord et a servi de base pour le canon du Nouveau Testament dans les siècles suivants.
- Concile de Carthage (397) : Ce concile a confirmé la liste des livres du Nouveau Testament établie par le Concile d’Hippone. Il a également condamné certains livres apocryphes et a déclaré qu’ils ne devaient pas être lus dans les églises.
- Concile de Trente (1545-1563) : Ce concile, convoqué par l’Église catholique romaine, a officiellement établi le canon du Nouveau Testament qui est toujours utilisé aujourd’hui. Le Concile de Trente a réaffirmé la liste des 27 livres établie par les conciles précédents et a condamné toute tentative de modifier ou d’ajouter à ce canon.
Les conciles de l’Église ont joué un rôle crucial dans la finalisation du canon du Nouveau Testament. Leurs décisions ont été largement acceptées par les Églises chrétiennes et ont contribué à préserver l’intégrité et l’autorité des Écritures.
Apocryphes
Les apocryphes sont des livres qui ont été écrits dans la même période que les livres de la Bible, mais qui n’ont pas été inclus dans le canon officiel. Le terme “apocryphe” vient du grec et signifie “caché” ou “secret”. Ces livres ne sont pas considérés comme faisant autorité par toutes les confessions chrétiennes, mais ils sont toujours lus et étudiés par certains.
Certains des apocryphes les plus connus comprennent :
- Le Livre de Tobie
- Le Livre de Judith
- Le Livre des Maccabées
- Le Livre de la Sagesse
- Le Livre de Sirach
Ces livres contiennent des histoires, des enseignements moraux et des réflexions sur la foi juive. Ils ont été écrits dans différentes langues, dont l’hébreu, l’araméen et le grec, et ont été largement lus et appréciés dans les communautés juives et chrétiennes primitives.
Les raisons pour lesquelles les apocryphes n’ont pas été inclus dans le canon de la Bible sont complexes et variées. Certains livres ont été considérés comme trop récents ou contenant des informations historiques ou doctrinales peu fiables. D’autres ont été jugés trop proches des traditions juives ou païennes. En fin de compte, la décision d’inclure ou non un livre dans le canon était basée sur un consensus parmi les dirigeants de l’Église primitive.
Malgré leur exclusion du canon biblique, les apocryphes continuent d’être une source précieuse d’informations sur la culture, la religion et l’histoire du peuple juif. Ils offrent un aperçu des croyances et des pratiques des communautés juives et chrétiennes primitives et peuvent fournir un contexte supplémentaire pour la compréhension de la Bible.
Problèmes de traduction
La Bible a été écrite en hébreu, araméen et grec, et elle a été traduite dans de nombreuses autres langues au fil des siècles. Certaines traductions sont plus précises que d’autres, et il peut parfois y avoir des erreurs ou des interprétations différentes qui peuvent affecter le sens du texte.
L’un des problèmes de traduction les plus courants est la différence entre les langues. Les différentes langues ont des structures grammaticales, des vocabulaires et des nuances culturelles différentes. Cela peut rendre difficile la traduction précise d’un texte d’une langue à une autre.
Un autre problème est celui des biais des traducteurs. Les traducteurs sont des êtres humains, et ils peuvent avoir des préjugés conscients ou inconscients qui peuvent influencer leurs choix de traduction. Par exemple, un traducteur qui a une forte croyance dans une doctrine particulière peut être plus susceptible de traduire un texte d’une manière qui soutient cette doctrine.
Les problèmes de traduction peuvent avoir un impact significatif sur le sens du texte biblique. Une mauvaise traduction peut déformer le message original ou même conduire à des erreurs doctrinales. C’est pourquoi il est important d’utiliser des traductions fiables qui ont été réalisées par des traducteurs compétents et impartiaux.
Voici quelques conseils pour choisir une traduction fiable de la Bible :
- Recherchez des traductions qui ont été réalisées par une équipe de traducteurs, plutôt que par un seul individu.
- Choisissez des traductions qui sont basées sur les meilleurs manuscrits disponibles.
- Lisez les notes et les commentaires qui accompagnent la traduction pour avoir plus d’informations sur les choix de traduction qui ont été faits.
En utilisant des traductions fiables, nous pouvons être plus confiants que nous lisons le message original de la Bible tel qu’il a été destiné à être compris.